2015 a été déclarée année de la lumière par l’UNESCO. Dans le cadre de cet hommage à la lumière, Jean-François Magaña, ancien directeur de l’Organisation internationale de métrologie légale (OIML) et Thierry Gaudin, président de Prospective 2100, ont donné cette double conférence le 19 mai 2015 au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), organisée par l’association Métrodiff et Prospective 2100.
La vidéo La lumière et les lumières est en ligne sur TV 2100
Archives de catégorie : Métrologie du quotidien
Technologies du comportement : pourquoi elles vont révolutionner la santé
par Christophe DESHAYES et Jean-Baptiste STUCHLIK auteurs* du Petit traité du Bonheur 2.0
Bulletin CONF 21OO N°166
Mercredi 15 mai 2013 à 19h précises (ouverture des portes 18h 30)
A l’Institut Curie – 12, rue Lhomond – 75005 Paris – Amphithéâtre Constant Burg
Métro : Ligne 10, station Cardinal Lemoine
L’émergence des réseaux sociaux et le foisonnement d’applications numériques ont bouleversé les relations humaines. Ces technologies s’apprêtent désormais à investir le champ de notre santé et de notre bien-être.
Coachs pour l’exercice physique, capteurs biophysiologiques, thérapies en ligne, aides à la méditation, assistants à la parentalité, stimulation cognitive pour lutter contre le vieillissement… Chaque jour, de nouvelles applications viennent s’interposer entre nos comportements et les règles à suivre pour une vie saine. Jusqu’où ? Puisque maintenant nous voilà informés, accompagnés, encadrés et suivis pour lutter contre nos comportements ‘‘à risque’’, la responsabilisation de chacun sur sa santé ira-t-elle jusqu’au refus de soins pour ne pas avoir suivi les recommandations ?
Telles sont les questions que la prochaine séance du club « Santé-Solidarité » de Prospective 2100, abordera et discutera le 15 mai prochain avec Christophe Deshayes et Jean-Baptiste Stuchlik.
Robert Picard et Antoine Vial
Co-Présidents du Club « Solidarité-Santé » de Prospective 2100
* Edition Armand Colin
Accès à la vidéo de cette conférence
L’idée d’Utopie aujourd’hui
Rencontre sur l’Utopie N°39
Description: Par Philippe J. BERNARD– Président du Club Utopie de Prospective 21OO
Lieu: EFREI,
Date: Jeudi 14 Février 2013
On entend souvent parler d’utopie, sans que le sens en soit toujours clair. Forgé en 1516 par Thomas More (lieu de nulle part), invité à répondre à L’éloge de la folie d’Érasme, le mot s’appliquait à une île aux mœurs étranges. Ce n’est qu’aux siècles suivants qu’il a désigné un « ailleurs » qui était aussi un futur, valorisé ou vilipendé.
Se distinguant de l’idéologie, vue du présent fort généralement dépréciée, l’utopie a affaire à une réalité en train de se faire. C’est dans cet esprit que les Rencontres sur l’utopie, devenues le Club Utopies de Prospective 2100, ont abordé les thèmes de l’utopie démocratique, technologique, écologique, scolaire, féministe, l’utopie de la ville, de la santé parfaite, de la justice, de l’intégration, du capitalisme. Plus ou moins présente dans ces visions, l’utopie moderne assure que les hommes ont des droits que la société reconnaît.
Parler d’utopie signifie également faire référence au pouvoir des idées partagées comme source de l’évolution sociale. En regard des changements sociaux et culturels, la constitution physique des hommes ne se modifie que marginalement. Mais les humains sont des êtres pensants, et face à la variété des évènements qui les affectent, ces changements peuvent être tenus pour le produit de sentiments et d’idées transmis des uns aux autres.
Construire et mesurer la responsabilité sociétale – Quelle contribution de la norme ISO 26000 ?
Titre: Construire et mesurer la responsabilité sociétale Quelle contribution de la norme ISO 26000 ? par Alan Bryden
Lieu: ISEP
Date et heure Mercredi 25 mai 2011, 17 h 30
Description: Conférence 21OO N°136 – Organisée en coopération avec METRODIFF
Construire et mesurer la responsabilité sociétale
Quelle contribution de la norme ISO 26000 ? par Alan Bryden
Ingénieur Général des Mines
ancien Secrétaire Général de l’ISO (2003-2009)
Voir la vidéo de cette conférence
Plusieurs documents sont liés à cette conférence :
Présentation par Alan Bryden
La mondialisation s’étend à un nombre croissant de sujets qui impactent la conduite des organisations et l’exercice de leurs activités : la globalisation des échanges, portée par la structuration des chaînes logistiques mondiales, le commerce électronique et l’abaissement des barrières douanières ; le développement exponentiel et sans frontières des technologies de l’information, et l’émergence des « réseaux sociaux » ; la perception que nombre de défis auxquels doit répondre l’humanité en ce XXIe siècle ne peuvent avoir de réponses que collectives, donc internationales, sauf à engendrer des conflits violents ou à mettre en péril l’intégrité de la planète et les générations futures : changement climatique, avec l’ardente obligation de mieux gérer l’utilisation des ressources naturelles de tous ordres, notamment l’énergie, l’eau ou les ressources minières et l’impact des activités humaines sur l’environnement, lutte contre les épidémies ou le terrorisme, qui ne connaissent pas de frontières ; éradication de la pauvreté et des discriminations, au centre des « objectifs de développement du millénaire » fixés par l’ONU au début du siècle.
C’est dans ce contexte que, depuis une quinzaine d’année, la « responsabilité sociale» et le « développement durable » sont apparus sur les écrans radar des gouvernements, des entreprises et des autres acteurs de la société. Des dizaines de référentiels ont été développés et promus, amenant une certaine cacophonie, perceptible aussi bien par les consommateurs et les citoyens, exposés à des revendications en la matière, que pour les entreprises qui, spontanément ou sous la pression, cherchent comment intégrer ces concepts dans leur mode de management. Il a fallu six ans pour arriver à un consensus pour préciser dans un document normatif international « les lignes directrices pour la responsabilité sociétale », qui sont destinées à s’appliquer à tout type d’organisation. Mais cette durée de gestation a permis que le document résultant, la norme ISO 26000 s’appuie sur les contributions convergentes de toutes les « parties prenantes », à travers la participation d’une centaine de pays et d’une quarantaine d’organisations internationales : elle constitue de ce fait le référentiel de base sur cette thématique, reliée directement au concept de « développement durable ».
La présentation s’attachera à rappeler la genèse de cette norme, à en souligner les grandes caractéristiques et à évoquer comment, et à quelles conditions, son déploiement pourrait effectivement contribuer à répondre aux défis de ce siècle pour concilier croissance économique, intégrité environnementale et équité sociale.
Éléments de bibliographie par Alan Bryden :
- « Les normes internationales sont indispensables au développement durable », par Alan Bryden, La Jaune et la Rouge, novembre 2009
- « Les normes sont ennuyeuses ? À voir… », par Alan Bryden, ParisTech Review, 21 juin 2010
- « Responsabilité sociétale : entretien avec Alan Bryden », Cahier n°3 Fondation pour Genève, 2009. Téléchargez le cahier (PDF, 128 pages, 721 Ko)
L’empreinte de la technique
Colloque de Cerisy 2009 : Ethnotechnologie prospective : l’empreinte de la technique, publié chez L’Harmattan
Conférences du Club Sciences et métrologie du quotidien
Conférences 2010
La métrologie de l’environnement par Jean-Luc LAURENT, Directeur Général du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) et ancien directeur au ministère de l’environnement
La métrologie peut-elle être utile à la santé ? Apports des concepts de base de la métrologie à la biologie médicale par Marc Priel, Directeur honoraire de la Métrologie du Laboratoire National de Métrologie et d’Essais
Conférences 2009
La mesure : réalité, modèle, ou illusion ? par Marc E. HIMBERT, Professeur au Conservatoire national des arts et métiers, Directeur scientifique du laboratoire commun de métrologie LNE-CNAM
Les mesures dans notre vie de tous les jours : valeur et limites de la métrologie par Bernard ATHANE, Président de l’association Métrodiff
Métrologie et société, de l’histoire à la prospective par Marie-Ange COTTERET, Dr en sciences de l’éducation
Club Science et Métrologie du quotidien
Animatrice : Marie-Ange Cotteret
Chacun doit pouvoir évaluer, dans la vie quotidienne, l’état de sa santé et de son environnement. La métrologie vient aider la connaissance de soi et de la Nature, en lui fournissant des repères et des moyens de vérification. Il faut les instruments adéquats et portables pour mesurer la qualité de l’eau, de l’air, des aliments, l’état de son corps (auto-analyses), celle aussi des plantes et des animaux. De la sorte, la responsabilité de la vie sera répartie entre tous, chacun étant le gardien de son jardin et de lui-même. A plus grande échelle, il faut des réseaux mondiaux d’analyse, d’essais et de métrologie industrielle, de télé-surveillance de l’environnement par satellite, dont les résultats soient accessibles à tous. Il faut aussi établir un droit de chacun à l’information sur ce qu’il mange, ce qu’il respire, et tous les produits qu’on lui vend, et aussi à l’information sur l’information.
voir notamment le site de l’association Métrodiff