Archives de catégorie : Santé et solidarité


Réinventer les Arts du Soin ? De la technologie aux philosophies. Un vécu Franco-Chinois en chirurgie

CONF 21OO N°172
par Dr. Pascal GLEYZE, Chirurgien Orthopédiste et cofondateur de l’Institut Franco-Chinois des Arts du Soin, Chengdu, China

Description:
L’exercice du soin a longtemps été considéré comme un Art. Mais les périmètres du soin et les outils qui fondent et permettent l’exercice de cet art restent mal définis, voire s’estompent, alors que nous les croyions intangibles. Or leur mobilisation semble essentielle à la médecine du futur.
L’institut Franco Chinois des Arts du Soin, expérimente l’enseignement des soins de demain. Des médecins stagiaires français et chinois reçoivent un enseignement des dernières techniques du soin occidental couplé à des outils culturels, mentaux et physiques issus des cultures occidentales et Chinoise : séances de travail opératoire, conférences sur l’histoire comparée des soins, les déontologies, les fondements du soin. Des exercices d’adresse, de concentration et de méditation adaptés à la pratique médicale complètent la formation. Ce sont aussi cinq jours de vie partagée.
Comment fonctionne un tel enseignement ? Quel en est l’impact ? Comment cela se traduit-il dans la pratique d’un chirurgien, d’un cancérologue ou d’un médecin généraliste ? Quels sont les fondamentaux éthiques qui sous-tendent cette recherche de soins meilleurs ? Comment éclaire-t-elle le futur en évitant le piège d’une quête du « meilleur des mondes » ?

 Telles sont les questions que la prochaine séance du club « Santé-Solidarité » de Prospective 2100, abordera et discutera le 6 février prochain avec Pascal Gleyze.

Robert Picard et Antoine Vial
Co-Présidents du Club « Solidarité-Santé » de Prospective 2100

Date: Jeudi 6 février 2014 à partir de 18h30 (ouverture des portes), début de la conférence à 19h

Lieu: EFREI, 30-32 Avenue de la République, 94 800 Villejuif

La vidéo de cette conférence

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Technologies du comportement : pourquoi elles vont révolutionner la santé

 par Christophe DESHAYES et Jean-Baptiste STUCHLIK auteurs* du Petit traité du Bonheur 2.0
Bulletin CONF 21OO N°166

Mercredi 15 mai 2013 à 19h précises (ouverture des portes 18h 30)

A l’Institut Curie  – 12, rue Lhomond  – 75005 Paris – Amphithéâtre Constant  Burg

Métro : Ligne 10, station Cardinal Lemoine

L’émergence des réseaux sociaux et le foisonnement d’applications numériques ont bouleversé les relations humaines. Ces technologies s’apprêtent désormais à investir le champ de notre santé et de notre bien-être.

Coachs pour l’exercice physique,  capteurs biophysiologiques, thérapies en ligne, aides à la méditation, assistants à la parentalité, stimulation cognitive pour lutter contre le vieillissement… Chaque jour, de nouvelles applications viennent s’interposer entre nos comportements et les règles à suivre pour une vie saine. Jusqu’où ? Puisque maintenant nous voilà informés, accompagnés, encadrés et suivis pour lutter contre nos comportements ‘‘à risque’’, la responsabilisation de chacun sur sa santé ira-t-elle jusqu’au refus de soins pour ne pas avoir suivi les recommandations ?

Telles sont les questions que la prochaine séance du club « Santé-Solidarité » de Prospective 2100, abordera et discutera le 15 mai prochain avec Christophe Deshayes et Jean-Baptiste Stuchlik.

Robert Picard et Antoine Vial

Co-Présidents du Club « Solidarité-Santé » de Prospective 2100

 

* Edition Armand Colin

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L’idée d’Utopie aujourd’hui

Rencontre sur l’Utopie N°39

Description: Par Philippe J. BERNARD– Président du Club Utopie de Prospective 21OO

Lieu: EFREI,
Date: Jeudi 14 Février 2013

On entend souvent parler d’utopie, sans que le sens en soit toujours clair. Forgé en 1516 par Thomas More (lieu de nulle part), invité à répondre à L’éloge de la folie d’Érasme, le mot s’appliquait à une île aux mœurs étranges. Ce n’est qu’aux siècles suivants qu’il a désigné un « ailleurs » qui était aussi un futur, valorisé ou vilipendé.

 Se distinguant de l’idéologie, vue du présent fort généralement dépréciée, l’utopie a affaire à une réalité en train de se faire. C’est dans cet esprit que les Rencontres sur l’utopie, devenues le Club Utopies de Prospective 2100, ont abordé les thèmes de l’utopie démocratique, technologique, écologique, scolaire, féministe, l’utopie de la ville, de la santé parfaite, de la justice, de l’intégration, du capitalisme. Plus ou moins présente dans ces visions, l’utopie moderne assure que les hommes ont des droits que la société reconnaît.

Parler d’utopie signifie également faire référence au pouvoir des idées partagées comme source de l’évolution sociale. En regard des changements sociaux et culturels, la constitution physique des hommes ne se modifie que marginalement. Mais les humains sont des êtres pensants, et face à la variété des évènements qui les affectent, ces changements peuvent être tenus pour le produit de sentiments et d’idées transmis des uns aux autres.

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L’avenir des Micro Algues

Titre: L’avenir des Micro Algues
Description: Par Claude GUDIN, Biologiste. (Conférence 21OO N°155)

Les microalgues ont des cycles de croissance plus rapides que ceux des plantes supérieures, ce qui nous incite à les mettre en culture. Mais c’est leur culture qui pose problème. Faut-il les cultiver par photosynthèse, en lagunes ou en photoréacteurs ? Dans ces conditions, les concentrations en biomasse sont assez faibles. On peut les cultiver en hétérotrophie dans des fermenteurs pour obtenir des biomasses plus abondantes mais la composition chimique n’est pas la même. L’autre moyen consiste à ajouter des sucres dans les photoréacteurs ou de la lumière dans les fermenteurs et faire de la mixotrophie. La question étant de choisir entre une biomasse huileuse pour faire de l’énergie ou une biomasse à hydrocarbures pour faire de la chimie. Dans tous les cas, le problème majeur est d’utiliser le moins d’eau possible.

L’immobilisation des algues sur des supports solides répond à cet impératif. Des études sur la physiologie des microalgues aideront à choisir dans l’avenir.

  •  À paraître prochainement chez Odile Jacob « Une histoire naturelle des microalgues » par Claude Gudin.

Date: 26 Juin 2012 Lieu: ISEP – 28, rue Notre Dame des Champs – Paris 6ème Heure début: 17:30

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Prospective et Recherche : une relation tumultueuse. L’exemple d’Agrimonde

Titre: Prospective et Recherche : une relation tumultueuse. L’exemple d’Agrimonde
Lieu: ISEP
Description: Par Sandrine PAILLARD, Coordinatrice scientifique pour la programmation, Agence nationale de la recherche.
 (Conférence 21OO N°151)  vidéo Agrimonde par Sandrine Paillard

La prospective CIRAD-INRA Agrimonde s’est attachée à explorer les futurs possibles des agricultures et alimentations du monde à l’horizon 2050 pour éclairer les enjeux de sécurité alimentaire et de développement durable. Cet exercice, qui a rendu ses conclusions fin 2008, a eu un impact significatif à la fois sur la programmation des deux institutions et sur le débat scientifique et politique relatif à la sécurité alimentaire. Sandrine Paillard, qui a animé l’équipe projet en charge de cette étude alors qu’elle était responsable de l’unité prospective de l’INRA, a souhaité prendre du recul sur cet exercice, son déroulement et ses effets, en s’interrogeant sur la place de la prospective dans une institution de recherche. A l’interface science – société, la prospective telle qu’elle est conduite dans une institution de recherche est en permanence en tension entre des objectifs scientifiques et des objectifs sociétaux. Cette tension, si elle peut se révéler très fructueuse, porte aussi le risque de transformer la prospective en un simple outil de communication interne et externe. Pour faire face à ce risque, Sandrine Paillard propose d’ancrer davantage la prospective dans la recherche, que ce soit en termes de méthodologie et d’expertise mobilisées ou en termes de gouvernance.

Date: 22 Mai 2012
Lieu: ISEP – 28, rue Notre Dame des Champs – Paris 6ème
Heure début: 17:30

vidéo Sandrine Paillard Agrimonde

 


Les Sciences cognitives peuvent-elles aider la Prospective ?

Titre: Les Sciences cognitives peuvent-elles aider la Prospective ?
Lieu: ISEP
Description: Par Thierry GAUDIN, Président de Prospective 21OO, Ingénieur Général des Mines, Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication.
(Conférence 21OO N°152)

En observant les trois modalités de la reconnaissance : le constat (les faits d’observation), les sentiments (les différents modes de l’affectivité et du relationnel) et la conceptualisation, l’approche cognitiviste permet de relativiser et de positionner les représentations que les humains produisent de l’avenir.

Comme la pensée est par essence anticipatrice, il faut faire entrer dans le champ de l’examen toutes les représentations que les humains se font de l’avenir, y compris celles des religions et des différents travaux sur les symboles.

Cette démarche n’était pas absente de l’élaboration de « 2100, récit du prochain siècle », mais elle n’était pas affichée, de crainte que cela nuise à la crédibilité du travail aux yeux des lecteurs rationalistes. Il est temps maintenant d’expliquer clairement en quoi consistent ces recherches, sur quelles observations elles s’appuient et quelle confiance on peut leur accorder.

Date: 6 juin 2012
Lieu: ISEP – 28, rue Notre Dame des Champs – Paris 6ème
Heure début: 17:30
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Aux sources du lien social, Philippe J. Bernard, 2011

Contribution à la recherche de nouvelles idées pour un nouveau monde
par Philippe J. Bernard, 30 mai 2011

Périodiquement, les êtres humains viennent dénoncer la façon dont marchent les sociétés et les souffrances qui leur sont infligées.
Dans Malaise dans la civilisation (1930), Freud distinguait trois causes de la souffrance humaine : la force supérieure de la nature, la tendance des corps à se délabrer, et l’inadaptation des méthodes de régulation des relations humaines dans la famille, la communauté et l’Etat. Si, disait-il, nous tenons pour inévitables les deux premières, il n’en va pas de même pour la troisième. C’est à l’organisation sociale que nous attribuons une grande part des maux dont nous souffrons. Il y a là un paradoxe, puisque tous les traits de la civilisation dont nous faisons partie ont résulté d’efforts pour nous préserver des menaces dont nous sommes l’objet.
Continuer la lecture de Aux sources du lien social, Philippe J. Bernard, 2011


Construire et mesurer la responsabilité sociétale – Quelle contribution de la norme ISO 26000 ?

Titre: Construire et mesurer la responsabilité sociétale Quelle contribution de la norme ISO 26000 ? par Alan Bryden
Lieu: ISEP
Date et heure Mercredi 25 mai 2011, 17 h 30
Description: Conférence 21OO N°136 – Organisée en coopération avec METRODIFF

Construire et mesurer la responsabilité sociétale
Quelle contribution de la norme ISO 26000 ?
par Alan Bryden
Ingénieur Général des Mines
ancien Secrétaire Général de l’ISO (2003-2009)

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Plusieurs documents sont liés à cette conférence :

  • Video
  • Diaporama
  • Photos
  • Ci-dessous la note de présentation par Alan Bryden

Présentation par Alan Bryden

La mondialisation s’étend à un nombre croissant de sujets qui impactent la conduite des organisations et l’exercice de leurs activités : la globalisation des échanges, portée par la structuration des chaînes logistiques mondiales, le commerce électronique et l’abaissement des barrières douanières ; le développement exponentiel et sans frontières des technologies de l’information, et l’émergence des « réseaux sociaux » ; la perception que nombre de défis auxquels doit répondre l’humanité en ce XXIe siècle ne peuvent avoir de réponses que collectives, donc internationales, sauf à engendrer des conflits violents ou à mettre en péril l’intégrité de la planète et  les générations futures : changement climatique, avec l’ardente obligation de mieux gérer l’utilisation des ressources naturelles de tous ordres, notamment l’énergie, l’eau ou les ressources minières et l’impact des activités humaines sur l’environnement, lutte contre les épidémies ou le terrorisme, qui ne connaissent pas de frontières ; éradication de la pauvreté et des discriminations, au centre des « objectifs de développement du millénaire » fixés par l’ONU au début du siècle.

C’est dans ce contexte que, depuis une quinzaine d’année, la « responsabilité sociale» et le « développement durable » sont apparus sur les écrans radar des gouvernements, des entreprises et des autres acteurs de la société. Des dizaines de référentiels ont été développés et promus, amenant une certaine cacophonie, perceptible aussi bien par les consommateurs et les citoyens, exposés à des revendications en la matière, que pour les entreprises qui, spontanément ou sous la pression, cherchent comment intégrer ces concepts dans leur mode de management. Il a fallu six ans pour arriver à un consensus pour préciser dans un document normatif international « les lignes directrices pour la responsabilité sociétale », qui sont destinées à s’appliquer à tout type d’organisation. Mais cette durée de gestation a permis que le document résultant, la norme ISO 26000 s’appuie sur les contributions convergentes de toutes les « parties prenantes », à travers la participation d’une centaine de pays et d’une quarantaine d’organisations internationales : elle constitue de ce fait le référentiel de base sur cette thématique, reliée directement au concept de « développement durable ».

La présentation s’attachera à rappeler la genèse de cette norme, à en souligner les grandes caractéristiques et à évoquer comment, et à quelles conditions, son déploiement pourrait effectivement contribuer à répondre aux défis de ce siècle pour concilier croissance économique, intégrité environnementale et équité sociale.

Éléments de bibliographie par Alan Bryden :


La grande rupture

Titre: La grande rupture
Lieu: ISEP
Heure début: 17 h 30
Date: 09/02/2011

Description: Comment penser l’évolution de l’homme avec le développement accéléré des sciences et des techniques ? À cause du développement accéléré des sciences et des techniques (information, biotechnologies, nanotechnologies et sciences cognitives), l’humanité traverse une phase de transition qui va durer plusieurs décennies. Cette accélération a-t-elle déjà joué un rôle dans la crise actuelle ? Quel sera son impact tant sur l’individu que sur la société et l’économie ? Faut-il s’attendre à une grande rupture ? Aux États-Unis, des mouvements comme celui des « transhumanistes » prophétisent qu’avec l’utilisation du génie génétique une transformation radicale de l’espèce humaine aura lieu dès le milieu du XXIe siècle. C’est contre cette pensée qu’Alain Dupas et Gérard Huber s’élèvent. Alliés de la science et de la technique, ils se refusent néanmoins à embrasser l’utopie selon laquelle tous les grands problèmes de l’être humain pourraient être résolus grâce à la science, en créant un humain amélioré. Selon eux, c’est oublier la formidable complexité du monde naturel et de l’humanité…Pour analyser cette complexité, les deux auteurs s’appuient à la fois sur la théorie de l’Évolution et sur celle de l’Inconscient, qu’ils jugent complémentaires. Il n’est pas possible de comprendre le monde et ses changements techniques si l’on ne comprend pas l’évolution darwinienne. De même, insistent-ils, il faut prendre conscience des dénis et des non-dits qui, bien souvent, accompagnent les avancées de la science. Face aux défis que l’humanité rencontre dans sa mission d’assurer à chaque individu une place positive dans un avenir forcément plus technologique, Alain Dupas et Gérard Huber proposent donc un genre de méditation. Méditation sur le rôle de la technique, sur les fondements de l’angoisse contemporaine, sur les risques de guerre… Selon eux, de nombreuses initiatives (dans le domaine de la santé, de l’environnement, de la compréhension du cerveau…) attestent de la foi que l’on peut continuer à placer dans la Raison. Loin de tomber dans une ère « post-humaine », négation de la démocratie, l’homme va continuer, malgré toutes les folies meurtrières, à se battre aussi pour la sécurité et le bonheur du plus grand nombre.
Alain Dupas et Gérard Huber sont auteurs du livre La Grande rupture édité chez Robert Laffont en janvier 2010.

N.B. La présentation du livre la grande rupture de Gérard Huber et Alain Dupas a donné lieu à une discussion animée à la suite de laquelle les auteurs ont rédigé un texte complémentaire que vous pouvez télécharger ici, intitulé La révolte des Tunisiens et des Égyptiens : une illustration de la grande rupture qui s’annonce.