Le prix décerné conjointement par la Fondation 2100 et l’Agence Universitaire de la Francophonie a été remis au Caire, lors de la semaine mondiale de la francophonie scientifique, le 27 octobre 2022 à deux lauréats.
Aurore FRANSOLET , docteur de l’Université Libre de Bruxelles (Belgique), pour sa thèse La prospective pour connaître et gouverner le problème climatique : le cas des scénarios bas-carbone (Knowing and Governing Super-Wicked Problems : A Social Analysis of Low-Carbon Scenarios).
La thèse éclaire d’un jour nouveau les relations entre le changement climatique, la gouvernance et la prospective. Elle propose des méthodes inédites pour enrichir le débat public au sujet des choix de société. Plus généralement, elle apporte une contribution utile à la réflexion sur la prospective en tant que telle.
Kenneth Toah NSAH, diplômé de l’Université Yaoundé I (Cameroun) et de l’Université de Perpignan (France), docteur de l’Université d’Aarhus (Danemark), pour sa thèse La littérature peut-elle sauver le bassin du Congo ? Écocritique postcoloniale et activisme littéraire environnemental.
Dans une approche pionnière et novatrice, la thèse – centrée sur le bassin du Congo, tout en ayant une portée générale – montre comment la littérature peut contribuer à la mobilisation des esprits et à l’engagement dans l’action pour la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.
Le jury était composé du Professeur Daniel Andler (École Normale Supérieure, Académie des Sciences Morales et Politiques), du Professeur Philippe Durance (CNAM), de Monsieur Jean-Claude Lehmann (Académie des Technologies) et du Professeur Ibrahima Thioub (ancien recteur de l’Université Cheick Anta Diop, Dakar). La sélection des finalistes au nombre de 4 avait été opérée par le Conseil scientifique du prix composé de prospectivistes et d’universitaires réunis par la Fondation 2100 et l’AUF.
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