Dans le dernier épisode du podcast Prospective 2100, Jean-Éric Aubert a engagé un dialogue avec Antoine Bueno, qui a récemment publié, « L’effondrement (du monde) n’aura (probablement) pas lieu”. Antoine Bueno conteste l’idée que l’effondrement de notre monde est inévitable, et explore les implications de cette hypothèse pour la prospective des sociétés humaines.
Autour de ce thème, découvert lors de l’écriture de son précédent ouvrage, un abécédaire intitulé « Futurs », Antoine Bueno, identifie trois grandes familles de récits sur le futur : les collapsologues ou survivalistes qui croient que l’effondrement est inéluctable, les transhumanistes et les libéraux qui rejettent l’idée d’un effondrement, et ceux qui, comme lui, estiment que l’effondrement est possible mais évitable.
Cette dernière catégorie de récits sur l’avenir inclut des scénarios tels que le développement durable ou la décroissance, option qui préconise de modifier en profondeur le système capitaliste et nos modes de production et de consommation respectivement.
Abordant de manière systématique les facteurs et mécanismes possibles d’un effondrement, il Les perspectives d’Antoine Bueno identifie trois situations: l’arrêt cardiaque, la panne sèche et la cocotte-minute. Ces scénarios représentent respectivement un choc brutal engendré par des crises politiques, économiques et financières, voire des pandémies ; l’épuisement des ressources de la planète ; et l’effet de cocotte-minute du réchauffement climatique.
Les crises, si brutales et violentes soient elles, peuvent être surmontées, comme l’expérience l’a montré. La pénurie de ressources peut être dépassée avec le progrès des technologies. C’est essentiellement le réchauffement climatique qui peut être cause d’effondrement si on laisse la situation s’aggraver trop longtemps. Il importe d’apporter une réponse rapide et massive, tant sur le plan de l’adaptation que l’atténuation.
En conclusion, l’effondrement du monde est une question que nous devons tous prendre au sérieux. Que nous le considérions comme inévitable, impossible ou simplement possible, il influence notre vision de l’avenir et les actions que nous entreprenons pour le façonner. Dans cette optique, la contribution d’Antoine Bueno à ce débat est précieuse, offrant une perspective équilibrée et nuancée sur un sujet souvent polarisant.
Dans le dernier épisode du podcast Prospective 2100, Jean-Éric Aubert a engagé un dialogue avec Antoine Bueno, qui a récemment publié, « L’effondrement (du monde) n’aura (probablement) pas lieu”. Antoine Bueno conteste l’idée que l’effondrement de notre monde est inévitable, et explore les implications de cette hypothèse pour la prospective des sociétés humaines.
Autour de ce thème, découvert lors de l’écriture de son précédent ouvrage, un abécédaire intitulé « Futurs », Antoine Bueno, identifie trois grandes familles de récits sur le futur : les collapsologues ou survivalistes qui croient que l’effondrement est inéluctable, les transhumanistes et les libéraux qui rejettent l’idée d’un effondrement, et ceux qui, comme lui, estiment que l’effondrement est possible mais évitable.
Cette dernière catégorie de récits sur l’avenir inclut des scénarios tels que le développement durable ou la décroissance, option qui préconise de modifier en profondeur le système capitaliste et nos modes de production et de consommation respectivement.
Abordant de manière systématique les facteurs et mécanismes possibles d’un effondrement, il Les perspectives d’Antoine Bueno identifie trois situations: l’arrêt cardiaque, la panne sèche et la cocotte-minute. Ces scénarios représentent respectivement un choc brutal engendré par des crises politiques, économiques et financières, voire des pandémies ; l’épuisement des ressources de la planète ; et l’effet de cocotte-minute du réchauffement climatique.
Les crises, si brutales et violentes soient elles, peuvent être surmontées, comme l’expérience l’a montré. La pénurie de ressources peut être dépassée avec le progrès des technologies. C’est essentiellement le réchauffement climatique qui peut être cause d’effondrement si on laisse la situation s’aggraver trop longtemps. Il importe d’apporter une réponse rapide et massive, tant sur le plan de l’adaptation que l’atténuation.