Les êtres vivants ne sont pas faits de matière. Ils sont faits d’information, ce qui donne forme à la matière et se perpétue à travers elle. Tel est le retournement de perspective auquel ce livre invite.
La technique et l’économie ne devraient-elles pas être mises au service de la vie et non l’inverse ? L’idéologie dominante, présupposant que la lutte pour la vie est le moteur de l’évolution, justifie les excès du libéralisme. Or, depuis l’origine des êtres vivants, l’histoire montre au contraire un cheminement vers la coopération.
Partant de la connaissance élémentaire, celle du nouveau-né qui construit sa perception du monde environnant, jusqu’aux organisations politiques et sociales, l’auteur élabore une réflexion qui débouche sur des suggestions pour une gestion durable de la planète. À cet égard, le système actuel s’est disqualifié. D’autres formes d’organisation sont à construire, plus proches de la logique du vivant avec ses trois fonctions : la préservation, la destruction créatrice et la conceptualisation.
Si « l’impératif industriel » était autrefois celui de la rationalité productrice sans limite, de la satisfaction des appétits de consommation et de puissance, l’impératif du vivant est au contraire celui de la tempérance, du respect, de l’accompagnement de la vie sous toutes ses formes, et de l’élévation de la conscience.
éditions de l’Archipel, Février 2013
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