Photos Dom Lacroix, Panamo.eu
Aujourd’hui, une nouvelle ère s’ouvre pour l’urbain et les émergences se trouvent dans les métropoles : celle du co-urbanisme, où concepteurs, décideurs et usagers s’associent pour produire un cadre de vie plus humain, et où les approches juridiques par le droit souple permettent de dynamiser les processus d’édification au plus proche de l’action adaptée.
En considérant d’une part la gouvernance des biens communs par la pensée du bien commun, plusieurs problématiques seront abordées : la notion de personne, le pluralisme juridique et la soft law, l’effectivité des politiques publiques, en particulier. Dans un second temps, cela permettra de débattre sur des enjeux actuels : la métropole, le co-urbanisme, la relation de l’homme et de la nature, les nouvelles formes de gouvernance des biens communs…
Violaine Hacker est docteur en droit public et titulaire d’un master en sciences politiques (sociologie et philosophie politique). Après des expériences de recherche et d’enseignement (Université, École de commerce, Sciences Po, Think tanks) sur les questions européennes et l’analyse institutionnelle des biens communs, elle est devenue consultante en politique publique. Consultante, elle s’est ainsi spécialisée sur le droit souple (soft law), et a rédigé des référentiels communs pour différents organisations :
- autorégulation au sein d’organismes publics : Commission européenne, Afnor/CEN (Comité européen de normalisation) et ISO (International Organization for Standardization).
- référentiels et labels privés (Fédérations, secteur Santé
- chartes sociales globales-locales.
Elle est aussi fondatrice du Common Good Forum, qui utilise notamment les chartes sociales globales-locales pour comprendre et appliquer la pensée du bien commun.
Nathalie Cecutti, architecte et urbaniste de l’État, présidente du club Prospective des villes et territoires de Prospective 2100, était discutante auprès de Violaine Hacker. Continuer la lecture →